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UN ACTEUR PHARE DE LA CRIMINALISTIQUE

La criminalistique est l'ensemble des techniques mises en œuvre par la justice, la police et la gendarmerie pour établir la preuve d'un délit ou d'un crime et d'en identifier son auteur.
Pour sa part, la criminalistique consiste en l'étude des traces laissées par une activité criminelle ou litigieuse en ayant recours principalement aux sciences de la nature. Les applications de la criminalistique se réalisent non seulement dans l'administration de la preuve devant les tribunaux, mais, de plus en plus, dans les domaines du renseignement et de la prévention.
La notion de preuve est donc intimement liée à la criminalistique.

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LA POLICE SCIENTIFIQUE (INPS)

C’est un acteur majeur de la criminalistique.
L’INPS est un établissement public administratif, placé sous la tutelle du ministre de l'Intérieur en France.
Celle-ci a pour mission d’effectuer les examens et les analyses scientifiques et techniques demandés par les autorités judiciaires et les enquêteurs de police ou de gendarmerie dans un cadre pénal. Compose d’environ 815 agents scientifiques, il regroupe les cinq laboratoires issus de la Police nationale basés à Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Paris et un service central localisé à Lyon. 

DÉMARCHE SUR LES LIEUX DU CRIME ET PROCÉDURE ULTÉRIEURE

1.    Tout commence par une « alerte » : « un cadavre a été trouvé ».
Les autorités sont prévenues dans l'instant : le procureur, le patron départemental des policiers, le chef de la brigade de Sûreté urbaine, le médecin légiste. 
Les policiers techniques se rendent sur la scène du crime.
2.    Â« Préservation de la scène de crime »
Les lieux du crime ne doivent pas être souillés par des agents extérieurs à l’enquête.
Les policiers déroulent des rubans jaunes qui interdisent l’entrée, et ainsi délimitent la zone à investiguer.
Les techniciens de la police technique avant toute manipulation enfilent combinaison, surchaussures, charlotte, gants et masques pour éviter de « polluer » les lieux.
3.    Â« Figeage des lieux »
Tout est photographié du général au particulier. Du bâtiment en question jusqu’aux plaies sur le cadavre.
Minutieusement sans rien toucher. Les indices sont photographiés et numérotés pour les localiser.
Ces photos sont rassemblées dans un album.
4.    Â« Recherche de témoins oculaires »
Les policiers recueillent des informations sur les lieux même puis au et enfin au commissariat lors d’interrogatoires.
5.    Â« Examens externes du cadre par le médecin légiste »
Le médecin légal donne des constations corporelles intéressantes après l’examinassion d’un cadavre.
Celui-ci est le seul à toucher au corps de la victime et photographie toutes les étapes. Il constate dans un premier temps la température du corps, sa rigidité… pour ainsi dater approximativement le crime.
6.    Â« Relevé d’indices »
Les enquêteurs de la police technique relèvent :
•    Des empreintes
•    Des traces diverses
•    Des objets qui trainent (bouts de papier, chiffons, bouts de cigarettes…) et ils effectuent des prélèvements d’ADN.
7.    Â« Croisement des éléments par le directeur d’enquête »
Le directeur d’enquête est chargé de « rassembler les morceaux de puzzle » pour ainsi lancer les enquêteurs sur les meilleures pistes.
8.    Â« L’autopsie »

L’autopsie : examen « post-mortem » médical des cadavres dans le cadre judicaire de l’enquête.
Le but de l’autopsie (réalisée généralement dans des hôpitaux) est de déterminer la cause principale de la mort, en étudiant d’un point de vue anatomique, le cadavre.

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LE MATÉRIEL DES AGENTS DE LA POLICE TECHNIQUE

Les prélèvements d’indices doivent se faire avec beaucoup de prudence pour éviter de parasiter le bon déroulement de l’enquête. A ce niveau deux problèmes se posent :
•    Des risques de contamination : les enquêteurs risquent de laisser des cheveux, des traces digitales, des gouttes de sueur ou même de détruire des traces importantes à cause de l’humidité de leur respiration.
•    Des indices cachés : invisibles à l’œil nu : sueur, empreintes digitales, larmes…
Pour cela un matériel adéquat est requis :
-    Le ruban métreur jaune : pour délimiter la zone de recherche.
-    Gants latex, combinaison, surchaussures, masques.
-    Grattoir fin à lame rétractable en acier inoxydable.
-    Spatule en acier inoxydable.
-    Scalpel stérile.
-    Pince brucelles bouts pointus et bouts arrondis en acier inoxydable.
-    Cure dents en bois.
-    Cotton tige.
-    Sachets stériles en plastique.
-    Coupe ongle stérile.
-    Ã‰couvillons stériles dans un tube de protection.
-    Lampe torche.
-    Lampe à UV.
-    Loupe.

Dans ce film, et plus précisément dans la recherche d’indices sur les lieux du crime, les enquêteurs ne respectent pas convenablement les principes de la police scientifique en ce qui concerne la recherche d’indices (pas de combinaison, elles piétinent les indices, elles touchent le cadavre alors que c’est le travail du médecin légiste…)

©2019 BY LA SCIENCE DANS LES FILMS ET LES ROMANS POLICIERS. 

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